L'histoire
Eyla Rives est une jeune étudiante de l’INP (Institut National du Patrimoine) de Paris.
Sa vie prend un tournant inattendu le 5 septembre 2016. Elle croyait pouvoir commencer ses études sereinement, mais la disparition de sa meilleure amie et la découverte d’un cadavre chez elle en ont décidé autrement.
Qu’auriez-vous fait à sa place ?
Retrouver Sophie devient alors sa priorité.
Aidée d’un agent de l’OCBC (Office Central de lutte contre le trafic de Biens Culturels), Alaka’i Manoa, elle se retrouve plongée au cœur d’une enquête à portée internationale sur fond de trafic d’œuvres d’art. Cet engrenage infernal mènera les deux protagonistes au Mexique et en Australie à travers un parcours semé d’embûches. On pense que ça n’arrive que dans les romans ou les films. Personne ne s’attend à vivre une telle épreuve.
Comment tout a commencé
En décembre 2016, je suis partie pour un petit tour du monde. J’avais sélectionné trois pays : le Japon, que je ne connaissais pas et qui devait me permettre de revoir une amie de longue date, l’Australie, mon pays de cœur où réside ma famille de cœur, et le Mexique pour y retrouver des amis. Le tout aura duré trois mois.
De retour chez moi, encore tout à mon émerveillement de tous les paysages que j’avais vus et les personnes rencontrées, je lisais les nouvelles, laissées de côté pendant trois mois, lorsque la lecture d’un fait divers a précipité mon imagination dans un autre univers : celui de l’écriture. L’irrésistible envie de mettre sur le papier l’histoire de la disparition d’une jeune fille et des mystères qui l’entouraient s’est emparée de moi.
Début mai, me voilà donc devant mon ordinateur à commencer la rédaction d’une page, puis de deux, puis de trois… En fin de journée, j’en avais déjà plusieurs. J’étais étonnée. Le lendemain, dès 8 heures, j’étais de retour devant mon ordinateur et la journée est passée comme celle de la veille. Une fois les premiers chapitres achevés, j’ai décidé de les envoyer à mon père pour qu’il me donne son avis. Il a été aussitôt très intéressé et s’est montré encourageant pour que je continue. Les chapitres lui parvenaient au fur et à mesure que je les terminais. J’allais tellement vite qu’il n’avait pas le temps de lire ce que j’avais envoyé qu’il recevait encore des pages… Une vraie boulimie !
Pendant un an, j’ai été obligée de mettre mon projet de côté pour me consacrer à une formation. J’ai repris le manuscrit déjà bien avancé pour le terminer en février 2019. En juin 2019, tout était terminé et il restait le plus dur pour moi… tout reprendre, réécrire, corriger, vérifier. Un travail plus dur que l’écriture. Pour moi en tout cas. Décembre 2019, avant Noël, j’avais tout terminé. En janvier, le manuscrit a été entièrement repris et corrigé, merci à Jean-Claude qui a fait un travail formidable.
Juin 2020 : Me voilà donc plongée dans le monde mystérieux de l’auto-édition.
A savoir
Voici quelques éléments récoltés lors de mes recherches et qui ont été intégrés dans mon roman.
J’ai fait de nombreuses recherches. A la fois pour rester dans le réalisme de faits, mais pour m’informer sur le milieu de l’art, du trafic, des gangs, des mafias, mais aussi des divers corps des forces de l’ordre. Je suis tombée, presque par hasard, sur un audio de France Culture concernant les BROCS, les agents de l’OCBC. De fil en aiguille, mes recherches m’ont menée à L’UNESCO, au FBI, à Interpol… et à leurs bases de données sur les objets recherchés. J’ai exploré un monde totalement inconnu et que j’ai trouvé particulièrement passionnant. Puis, j’ai dû en savoir plus sur le monde de l’art et des Mayas. Mon séjour dans le Yucatán et mes visites de nombreux musées ont été d’une aide précieuse.
Le titre : Kamalkam
Kamalkam est un mot Maya signifiant « De main en main ». J’ai trouvé deux orthographes : Kamalcam, dans le recueil de vocabulaire Français/Maya de 1884, du Conte de Charencey et Kamalkam dans Coordinación alfabética de las voces del idioma Maya, Fr Pedro Beltian de 1898. De nombreux mystères entourent encore la civilisation Maya. Après plusieurs recherches, j’ai opté pour Kamalkam.
Le trafic illicite de biens culturels
Les chiffres sont effrayants, à la fois en ce qui concerne les objets volés, mais ce qu’ils rapportent au marché noir. La lutte contre ce type de trafic est constante et à l’échelle internationale. La lutte est complexe. On estime par exemple que 90% des tableaux volés ne sont jamais retrouvés. Les mafias et les gangs y ont trouvé un filon pour le blanchiment d’argent. De nombreux pays luttent activement pour protéger leur patrimoine culturel, dont le Mexique.
La nouvelle gendarmerie du Mexique
En 2014, des instructeurs de la gendarmerie mobile de Rennes se sont rendus au Mexique au sein de l’Académie de la police fédérale pour assurer une formation de quelques mois auprès des premiers sous-officiers de la nouvelle gendarmerie « Gendarmeria ».
Le muralisme au Mexique
Ce mouvement s’est développé au début du XXème siècle. Les premiers artistes qui y sont associés sont Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros. Bien entendu, il y en a encore beaucoup d’autres. Ces fresques représentent des gloires passées, la vie de la population et les classes sociales.
Les tatouages
Je vous conseille deux lectures : la symbolique des tatouages au Mexique et Tatuajes, territorios corporales del Mexico finisecula.
Les sculptures de l’Aéroport International de Mérida
Exposées depuis 2015 par l’artiste Reinaldo Bolio dit « Pachelli » à la sortie de l’aéroport, elles représentent divers dieux mayas.
L’ouragan Earl
Plusieurs pays d’Amérique du Sud ont été mis en alerte après l’annonce du 4 août 2016 prévoyant l’arrivée de l’ouragan Earl. Il touchera entre le Mexique, Belize, le Guatemala et le Honduras notamment. Il ne touchera que très peu Mérida, mais j’ai tout de même utilisé son passage dans le roman.
Beach worms catching
Voilà quelque chose qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. C’est juste impressionnant. Tôt le matin (quand je dis tôt, c’est pas 8 h ou 9 h, mais entre 6 h et 7 h…), vous allez sur la plage et vous pouvez observer les « chasseurs de vers », l’œil aguerri, la technique rodée, c’est toute une technique à avoir pour attraper ces vers qui peuvent faire un mètre ou plus. On s’en sert ensuite pour la pêche. Just amazing!!!
Sitographie
Pour celles et ceux que ça intéresse, je vous mets quelques liens.
Je n’ai pas tout mis, ce serait beaucoup trop. Mais il y a là déjà de quoi lire.
L’OCBC :
– le travail des BROCS
– l’affaire des cols rouges
L’UNESCO :
– le trafic de biens culturels
– les conventions
L’ONU :
– lutte contre le trafic de biens culturels
Le FBI :
– la recherche des propriétaires d’objets d’arts volés
– the Art theft program
Interpol et sa base de données d’objets volés
La nouvelle gendarmerie Mexicaine :
– les forces de l’ordre contre le trafic
L’art de la négociation :
– un ancien agent du RAID
– la prise d’otages
– le plan d’action
– 5 tactics to win a negotiation
Le monde Maya :
– Maya’s writing
– el Gran Museo del Mundo Maya
– la civilisation maya
– le codex maya
– les glyphes partie 1 & partie 2
– vocabulaire Français/Maya 1884, le Conte de Charencey
– Coordinación alfabética de las voces del idioma Maya, Fr Pedro Beltian, 1898, p.40
Le tatouage au Mexique :
– la symbolique
– Tatuajes, territorios corporales del Mexico finisecula
Le mouvement muraliste :
– le muralisme au Mexique
Le marché noir de l’art :
– les moyens de défense
– la mafia et l’art
Le commerce des œuvres d’art :
– les records de ventes
Création de la pochette
Le graphisme ou le monde des possibles !
J’ai découvert le graphisme en 2017. Je dessine déjà depuis longtemps, mais je n’avais jamais fait de graphisme auparavant. Grâce à un graphiste de Philadelphie, Nick (merci à toi), j’ai amélioré mes connaissances et ma pratique.
Cependant, je ne voulais pas une pochette graphique, mais je tablais plutôt sur la sobriété et la simplicité. Après plusieurs tentatives, fond blanc, calendrier rouge… le noir et blanc s’est imposé comme une évidence.
J’en profite d’ailleurs pour mettre un rectificatif. Bien que le nom du roman soit un mot Maya « Kamalkam » qui veut dire « de main en main », le calendrier qui figure sur la pochette est Aztèque. Précision d’importance ! Certains l’auront peut-être remarqué !
Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement Jean-Claude J. pour sa lecture professionnelle, son aide et ses corrections.
Un grand merci à Arlette et Micheline P. qui ont fait un travail fantastique de relecture.
Je remercie également :
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- Mon père, lecteur de la première heure, qui a été d’un grand soutien dans cette longue entreprise, toujours à l’écoute et extrêmement patient.
- Géraldine W. pour son aide précieuse, ses conseils avisés et ses remarques judicieuses.
- Caroline L. pour son soutien indéfectible et ses encouragements.
- Florent Ott, pour ses conseils d’auteur.
- Jonathan & Gabriel, qui sont pour moi une source d’inspiration.
- Enfin, toutes celles et tous ceux, famille et amis, qui ont été présents par leurs encouragements tout au long de cette aventure.
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Merci à vous toutes et à vous tous.
Je vous invite à me laisser un message privé sur ma page FB. Merci.
Personne n’est à l’abri d’une coquille, pas plus moi qu’une autre. Je peux vous assurer que Kamalkam a été lu et relu par plusieurs personnes… Donc, si, par malheur, vous en trouvez, je vous demande de bien vouloir m’en faire part afin que je puisse rectifier le tir !
4 coquilles repérées.
Page 66 : « s’agrippant à sa proie » au lieu de « s’agriffant ».
Page 78 : « tirer dessus » au lieu « tirer de dessus »
Page 110 : « analyser les siens » au lieu « analyser des siens »
Page 161 : « laissant sa phrase » au lieu de « laissant sa phase »
Désolée pour ça. Elles sont déjà rectifiées sur mon manuscrit, mais ne pourront être rectifiées que sur les rééditions courant 2021.
Merci de votre compréhension.